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  • 2. Organisme de gestion de l'eau
    dans une province unique

    • Gestion de l'eau dans une province unique
    • Gestion jusqu'en 2027 inclus
    • Notre travail en pratique
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    Organisme de gestion de l'eau dans une province unique

    Notre zone de travail, le Limbourg, est très variée et présente des défis uniques. La Meuse est une rivière de régime pluvial typique avec une énorme différence entre les débits élevé et faible. Restes de tourbières dans le Peel mais aussi sables éoliens secs dans le parc national de Maasduinen. Zones sablonneuses vallonnées mais aussi plateaux de loess dans le sud du Limbourg. Sans oublier nos vallées de rivières uniques.

    Avec plus de 1,1 million d'habitants, le Limbourg est une région peuplée relativement densément avec de nombreuses zones urbaines, en particulier dans le sud. Environ 19 % de la superficie du territoire est construite, ce qui place le Limbourg au quatrième rang à l'échelle du pays. Le reste du territoire est consacré à l'agriculture ou la nature. C'est aussi la province qui présente la plus longue zone frontalière avec des pays étrangers, environ 350 km. Nombre de cours d'eau limbourgeois prennent leur source en Allemagne ou en Belgique.

    L'office des eaux gère les dispositifs de protection contre les inondations, les voies navigables, les bassins de retenue d'eaux pluviales et les stations d'épuration des eaux usées ainsi que les structures alentours, comme les alignements de courbe, les stations de pompage, les barrages et les canalisations. C'est ce que nous appelons nos actifs.

    L'office des eaux du Limbourg en chiffres
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    Gestion jusqu'en 2027 inclus

    • Comment nous gérons
    • Nous sommes préparés aux catastrophes
    • Nous travaillons avec l'environnement et pour l'environnement
    • Nous privilégions une méthode de travail plus durable
    • Nous sommes un office des eaux innovant

  • Comment nous gérons

    • Nous assurons la gestion de nos actifs et priorisons nos efforts
    • Nous optimisons nos services d'entretien
    • Nous luttons contre les espèces exotiques et envahissantes
    • Nous respectons la destination actuelle des sols dans notre gestion du niveau d'eau et nos activités d'entretien, tout en recherchant des possibilités de développement.
    • Nous surveillons la situation de l'extérieur et tenons nos données à jour
    • Nous conseillons et réfléchissons aux plans d'aménagement du territoire
    • Le cas échéant, nous appliquons les règles et délivrons les permis
    • Nous achetons des terrains de manière stratégique et ciblée

    Nous assurons la gestion de nos actifs et priorisons nos efforts

    Le processus de gestion, d'évaluation et d'amélioration des actifs est un processus cyclique. Nous cartographions la situation actuelle grâce à des inspections et des prises de mesures. Nous évaluons si les actifs fonctionnent toujours comme prévu. Si tel n'est pas le cas, nous déterminons si un entretien, une réparation ou un remplacement est nécessaire. Ce choix repose sur : le niveau de fonctionnement, les risques et les coûts. Nous assurons la gestion et l'entretien des actifs que nous avons optimisés. C'est ce que nous appelons la gestion d'actifs. Au cours de cette période de programmation, nous allons poursuivre la gestion des actifs et travailler sur les points suivants :

    • Mise en œuvre de notre plan de gestion et d'entretien pluriannuel et amélioration de notre gestion des données.
    • Intégration des dispositifs de protection contre les inondations dans le réseau hydrographique.
    • Détermination du niveau de qualité souhaité ou des « normes de service » de nos actifs.

    L'argent et les heures de travail ne sont pas illimités. Pour faire les bons choix, nous utilisons un système de priorisation qui s'appuie sur des critères de pondération. De cette manière, nous pouvons concentrer nos efforts sur nos missions fondamentales.

    Nous optimisons nos services d'entretien

    Nous entretenons les dispositifs de protection contre les inondations, les voies navigables et les bassins de retenue des eaux pluviales pour répondre à tous les objectifs mais sans verser dans l'excès afin de limiter les pertes d'eau et satisfaire nos ambitions écologiques. À ce titre, la prévention des inondations est primordiale. Pendant la période de programmation, nous allons travailler sur les améliorations suivantes :

    • Optimiser l'entretien des accotements et des zones vertes avec les entrepreneurs partenaires.
    • Retenir l'eau afin d'en disposer le plus longtemps possible en période de sécheresse.
    • Lancer des projets pilotes pour développer une approche axée sur les risques et basée sur les prévisions météorologiques et le niveau des eaux souterraines.
    • Quand c'est possible, opter pour des mesures d'aménagement de l'espace qui nécessitent moins d'entretien.
    • Continuer à accroître la superficie du territoire qui bénéficie d'un entretien écologique.
    • Encourager la réutilisation des matériaux et des matières premières et viser une faible consommation d'énergie.
    • Dans les zones où l'entretien est indispensable à la lutte contre les inondations, effectuer régulièrement une tournée avec les parties prenantes directement concernées. Pour les nouveaux projets, conclure ces accords pendant le processus de programmation.
    • Rester ouvert aux initiatives des autres pour prendre en charge une partie de nos activités d'entretien.
    • Élaborer un cadre d'évaluation pour les choix opérationnels sur le terrain.

    Nous luttons contre les espèces exotiques et envahissantes

    Notre stratégie est principalement axée sur la prévention (prévention de l'implantation) et l'élimination (éradication). Les espèces envahissantes qui sont déjà répandues sont contrôlées ou acceptées. Nous élaborons des protocoles de lutte contre les espèces envahissantes les plus courantes et élaborons un programme d'investissement avec la Province du Limbourg. Pour les rats musqués et les ragondins, l'objectif à l'échelle nationale est de les éradiquer complètement en raison des problèmes qu'ils posent en matière de sécurité.

    Nous respectons la destination actuelle des sols dans notre gestion du niveau d'eau et nos activités d'entretien, tout en recherchant des possibilités de développement

    Sur l'ensemble de la zone, nous voulons un réseau hydrographique qui fonctionne aussi naturellement que possible. Les fonctions attribuées aux ruisseaux jouent ici un rôle essentiel. Pendant la période de programmation, nous allons travailler sur l’orientation de développement souhaitée. Donner de l'espace à l'eau signifie réorganiser la largeur des vallées fluviales et entraîne souvent des niveaux plus élevés avec des fluctuations naturelles. Dans le cas d'un développement de vallée fluviale, la province et le Waterschap Limburg réglementent l'espace nécessaire en amont. Nous respectons la destination actuelle des sols jusqu'à ce que nous trouvions des solutions adéquates aux conséquences négatives que le relèvement du niveau pourrait engendrer sur les exploitants fonciers. Cela signifie que nous ajustons uniquement les niveaux si toutes les parties prenantes ont donné leur aval au préalable, généralement dans le cadre d’un projet ou d’un processus territorial, et si des accords ont été conclus par le Waterschap Limburg, la province et la municipalité sur l'utilisation des instruments et le financement. Plusieurs principes spécifiques s'appliquent aux changements de destination des sols :

    • D'une manière générale, nous facilitons uniquement le rehaussement structurel des niveaux d'eau (souterraine) lors d'une modification de la destination des sols.
    • Dans la zone agricole située en dehors des vallées fluviales et des ruisseaux naturels, nous facilitons les travaux jusqu'au niveau maximal fixé par la norme maximale pour l'agriculture arable lors des modifications de la destination des sols. Les cultures avec des racines profondes peuvent être cultivées sur les parcelles disposant d'un drainage naturel suffisant.
    • Dans les vallées fluviales et les ruisseaux naturels, nous privilégions la restauration. Nous travaillons à mettre en œuvre un niveau de drainage correspondant à la norme des prairies et un dénivelé naturel. Si la fonction visée n'est pas encore atteinte, nous facilitons le recours à la destination des sols existante.

    Dans le respect de la destination actuelle des sols, nous nous basons sur le moment où les niveaux des barrages sont déterminés ou sur le plan du projet pour la (ré)organisation d’un cours d’eau. Consultez le tableau avec les niveaux maximums que nous visons pour les eaux souterraines

    Nous surveillons la situation de l'extérieur et tenons nos données à jour

    Cela implique de surveiller les niveaux d'eau (souterraine), les débits, la flore et la faune aquatiques ainsi que le développement de la végétation et des plantes. Nous tenons également à jour les données « fixes », comme l'emplacement et les dimensions des actifs, les coupes transversales, les biens et les zones d'accès restreint. Nous enregistrons ce type de données dans notre registre de gestion, notre système de (géo-)informations et le journal de bord. Nous enregistrons également clairement les accords sur l'accessibilité, la gestion et l'entretien. Pendant la période de programmation, nous allons travailler sur les points suivants:

    • La poursuite du développement de notre salle de contrôle centrale (SCC).
    • Le développement de modèles d'adaptation climatique intégraux.
    • Nous explorons la mesure dans laquelle nous pouvons mieux comprendre la disponibilité et l'utilisation de l'eau dans le temps et dans l'espace au Limbourg.
    • La poursuite du développement de l'analyse du système écohydrologique à l'échelle du bassin hydrographique (SESA).
    • L'expérimentation de la collecte de données par des personnes résidant dans l'environnement, ce qu'on appelle la science citoyenne.

    Nous conseillons et réfléchissons aux plans d'aménagement du territoire

    Le Limbourg regorge d'initiatives pour construire ou améliorer des projets. Dans ces cas, l'office des eaux du Limbourg est heureux de fournir des informations sur les opportunités, en adoptant un raisonnement basé sur l'importance de l'eau. Nous nous entretenons régulièrement avec les communes afin d'être informés rapidement des initiatives liées à l'aménagement de l'espace, des visions et des plans environnementaux. Avec l'introduction de la loi sur l'environnement et l'aménagement du territoire (Omgevingswet), beaucoup de choses sont mises en branle pendant les tables rondes de l'environnement où les partenaires et l'initiateur du projet dressent un plan, de l'idée à la conception, en passant par les permis nécessaires.

    Le cas échéant, nous appliquons les règles et délivrons les permis

    Nos règles ont été élaborées selon le principe « oui, à condition que ». Beaucoup de choses relèvent du devoir de vigilance et de règles plus générales. Nous délivrons un permis contenant les consignes uniquement en cas de besoin.
    En 2022, les règles du règlement de l'office des eaux seront mises à jour. À ce titre, nous étudions trois modifications majeures : la protection des sols dits élevés qui font partie des zones de digues le long de la Meuse, la réévaluation des zones inondables actuelles dans les vallées fluviales et une obligation de mesurage en cas de débordement d'égouts municipaux.
    En ce qui concerne les permis, notamment leur supervision et leur application, nous travaillons intensivement avec les autres instances et les services régionaux d'exécution (SRE). Nouveauté dans la période de programmation, nous allons travailler entièrement selon les principes de la loi sur l'environnement et l'aménagement du territoire. Cela implique, par exemple, une nouvelle procédure pour les décisions de projet mais surtout un rôle plus important de l'environnement dans les plans gouvernementaux. Nos règles peuvent être consultées dans le système numérique de la loi nationale sur l'environnement (DSO).

    Nous achetons des terrains de manière stratégique et ciblée

    Des projets sont régulièrement réalisés en coopération avec des partenaires qui possèdent déjà beaucoup de terrains dans la zone. Nous examinons au cas par cas quelle partie est la plus à même d'acheter des terrains. Au cours de la période de programmation, nous allons renforcer la coopération à cet égard, nous plaidons en tant qu'office des eaux pour une banque de terres provinciale conjointe. Pour permettre les échanges, nous achetons également des terrains dans des zones où aucun projet concret n'est prévu, les terrains dits stratégiques.

  • Nous sommes préparés aux catastrophes

    • Nous préparons notre cellule de crise aux difficultés du futur
    • Nous partageons des informations pour accroître l'autonomie
      des résidents et la prise conscience sur les questions liées à l'eau

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    Nous préparons notre cellule de crise aux difficultés du futur

    Une des missions fondamentales de l'office des eaux est d'intervenir de façon flexible et efficace en cas de catastrophe liée à l'eau. Dans l'ensemble, nous pouvons gérer ce genre de catastrophes dans le cadre de nos activités normales. Si besoin, nous mettons en branle notre cellule de crise. Pendant la période de programmation, nous allons travailler sur les points suivants:

    • Organiser tous les cinq ans un exercice de gestion de catastrophe majeure et des exercices de moindre ampleur de temps à autre.
    • Centraliser les flux d'informations grâce à une approche axée sur les réseaux.
    • Utiliser notre salle de contrôle centrale pour mettre à disposition toutes les informations pertinentes.
    • Intensifier la coopération avec les régions concernées par les questions de sécurité.
    • Reconnaître la valeur de nos plus de 750 gardiens de digues bénévoles.
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    Nous partageons des informations pour accroître l'autonomie des résidents et la prise conscience sur les questions liées à l'eau

    En coopération avec nos partenaires en matière de sécurité, nous travaillons à accroître la prise conscience des résidents et des entreprises sur les questions liées à l'eau:

    • En 2025, nous disposerons de modèles pouvant simuler les crues et les brèches de digues.
    • Nous étudions l'utilité et la nécessité de modèles pouvant simuler la propagation de la pollution.
    • En 2025, nous disposerons d'un système d'alerte pour certaines vallées fluviales.
    • Nous conseillons aux résidents des maisons en contrebas sur la façon dont ils peuvent protéger leur habitation, notamment par le biais de la campagne . Wacht niet op Water (N'attendez pas l'eau).
    • Pendant les périodes de grande sécheresse, nous diffusons des informations sur nos mesures et sur ce que chacun peut faire.
    • Nous fournissons aux résidents et aux entreprises des conseils sur l'adaptation climatique, notamment via la campagne Waterklaar (Prêt pour l'eau).
    • • À la demande des communes et des régions concernées par les questions de sécurité, nous contribuons à la communication sur les risques dans la vallée inondable de la Meuse.
  • Nous travaillons avec
    l'environnement et pour l'environnement

    • Nous sommes transparents et accessibles
    • Nous travaillons ensemble dans des programmes et des réseaux et nous mutualisons les objectifs
    • Nous investissons dans la gestion des relations à tous les niveaux
    • Profiter ensemble des vallées fluviales et des dispositifs de protection
      contre les inondations
    • Nous contribuons au contrôle de la faune
    • Nous travaillons avec les pêcheurs à la ligne
    • Tout le monde participe à la gestion de l'eau
    • Nous travaillons au-delà des frontières

    Nous sommes transparents et accessibles

    Nous faisons ce que nous disons et nous disons ce que nous faisons. Nous savons également clairement ce que l’environnement peut attendre de nous et nous connaissons l'ampleur de notre tâche et de notre responsabilité. Au cours de la période de programmation, nous allons renforcer notre transparence et notre responsabilité en:

    • résolvant au maximum les goulets d'étranglement existants et nouveaux en matière d'inondations.
    • mesurant et en surveillant davantage mais aussi en mettant les données à disposition du public.
    • contrôlant à distance davantage de barrages afin de pouvoir réagir plus rapidement aux changements météorologiques.
    • expliquant clairement comment nous travaillons, comment nous surveillons et ce que l'on peut attendre de nous.
    • impliquant notre environnement dans les nouveaux projets.

    Bien sûr, nos plans sont également présentés formellement pour offrir une vision claire. Nous considérons donc les plans de projet établis comme des accords passés avec l'environnement. Les parties peuvent également nous le rappeler.

    Nous travaillons ensemble dans des programmes et des réseaux et nous mutualisons les objectifs

    Nous nous croisons partout dans l'espace public. La transition énergétique, l'adaptation climatique, l'agriculture circulaire et l'économie circulaire sont autant de questions qui demandent de l'espace. L'application conjointe et réfléchie des projets permet de limiter au maximum les coûts sociaux. Quand l'espace est limité, les mutualisations de fonctions offrent souvent de bonnes solutions. Par exemple, au Limbourg, certains barrages côtoient des sentiers de promenade, des pistes cyclables ou même des cultures arables. Concrètement, nous étudions avec la province et d'autres partenaires comment combiner nos objectifs liés à l'eau avec les objectifs de la province en matière de nature et d'azote. Condition préalable à notre participation à cette approche articulée autour des défis à relever dans une zone : elle doit avoir une valeur ajoutée et entrer dans le cadre de notre mission. Embellissons ensemble le Limbourg!

    Nous investissons dans la gestion des relations à tous les niveaux

    Pendant la période de programmation, nous allons renforcer notre gestion des relations en déployant des effectifs supplémentaires. Nous travaillons autant que possible avec des interlocuteurs uniques pour chaque relation ou région. Cette gestion des relations par zone nous permet d'obtenir l'adhésion du plus grand nombre sur nos plans, de garantir la place de l'eau dans les plans des autres et de mettre en place des projets conjoints avec des objectifs mutualisés.

    Profiter ensemble des vallées fluviales et des dispositifs de protection contre les inondations

    Nos ruisseaux et nos dispositifs de protection contre les inondations dessinent de jolis rubans vert-bleu dans le paysage limbourgeois. Dans les vallées fluviales se trouvent aussi de nombreux monuments culturels et historiques, tels que des châteaux et des moulins à eau. Nous préférons ouvrir tous les dispositifs de protection contre les inondations et les voies d'entretien aux randonneurs et parfois aux cyclistes. Les canoéistes peuvent également emprunter certaines voies navigables sous certaines conditions. Quand nous ouvrons ces sites, nous étudions toutes sortes d'activités potentiellement éligibles et si nous choisissons de ne pas ouvrir, il y a toujours une bonne raison à cela. Pendant la période de programmation, nous allons inscrire nos réflexions sur l'utilisation récréative dans un document stratégique. Pour les nouveaux projets, nous concluons dès la phase de programmation des accords avec les partenaires sur la responsabilité, les coûts et les risques.

    Nous contribuons au contrôle de la faune

    En autorisant la chasse sur nos biens, nous contrôlons le gibier qui peut endommager les dispositifs de protection contre les inondations ou les berges par ses activités d'excavation. Il est également nécessaire de permettre le contrôle de la faune dans les zones contiguës, sans interruption des cours d'eau ou des dispositifs de protection contre les inondations. Les droits de chasse sont régulés par l'Association néerlandaise des chasseurs. Un projet pilote de gardes-castors volontaires est en cours dans la Réserve naturelle Schuitwater à Broekhuizen. Si le projet fonctionne, nous l'étendrons à d'autres zones.

    Nous travaillons avec les pêcheurs à la ligne

    Les pêcheurs à la ligne sont nos oreilles et nos yeux le long des voies d'eau. Nous régulons les droits de pêche sur les voies navigables avec les comités de gestion des stocks de poissons et la fédération limbourgeoise de pêche. La contrepartie « en nature » repose sur le concours d'un club de pêcheurs pour assurer le suivi des poissons ou la capture préventive de poissons lors de travaux sur un cours d'eau ou en cas de sécheresse extrême. Une coopération structurelle est en place dans les projets de gestion des stocks de poissons et de réintroduction du saumon.

    Tout le monde participe à la gestion de l'eau

    Pour faire comprendre aux gens que tel comportement est bon pour l'eau et que tel autre ne l'est pas, nous diffusons des informations dans les médias, nous menons des campagnes ciblées et nous investissons dans l'éducation. Nous encourageons les actions positives avec des subventions, comme la déconnexion des gouttières du réseau d'évacuation.
    Au cours de la période de programmation, nous voulons non seulement informer mais aussi impliquer plus directement les gens dans la gestion de l'eau. Nous comptons, par exemple, déjà 750 gardiens de digues volontaires. Dans un certain nombre de vallées fluviales, nous allons travailler avec des gardes-fluviaux qui surveillent les développements dans leur zone. Nous attendons des résidents qu'ils prennent eux-mêmes des mesures pour limiter les dommages sur leur habitation. L'office des eaux et les municipalités les soutiennent en offrant des conseils et du matériel..

    Nous travaillons au-delà des frontières

    Nous entretenons des contacts étroits avec les organismes de gestion de l'eau dans les provinces du Brabant-Septentrional et de la Gueldre mais aussi en Allemagne et en Belgique. Pendant la période de programmation, nous allons déployer des effectifs supplémentaires pour ces questions. Au sein de la Commission Internationale de la Meuse (CIM), nous participons aux discussions sur les mesures pour l'ensemble du bassin fluvial de la Meuse. Une coordination structurelle est en place pour les cours d'eau transfrontaliers et nous intervenons rapidement quand une pollution est détectée. Nous travaillons ensemble sur des projets comme « Retour du saumon dans la Gueule » et le projet « Lives » sur les déchets sauvages. Dans la Gueule et la vallée de la Gueule, nous cherchons des solutions aux côtés de partenaires belges pour retenir plus d'eau sur les plateaux et les collines. Nous travaillons sur l'amélioration de la migration des poissons dans l'ensemble de la Ruhr.
    En Allemagne, l'extraction de lignite s'arrêtera au plus tard en 2038, ce qui modifiera l'approvisionnement des eaux souterraines et de certains cours d'eau. Nous veillons ainsi sur nos intérêts.
    Sous l'égide de l'office des eaux des Pays-Bas et du Blue Deal, nous partageons volontiers nos connaissances sur l'eau et la gestion de l'eau avec le reste du monde.

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    Nous privilégions une méthode de travail plus durable

    L'office des eaux du Limbourg a érigé la durabilité en priorité. Dans nos activités, nos bâtiments et nos installations, nous cherchons à économiser et générer de l'énergie, à limiter les émissions de gaz à effet de serre, à limiter l'utilisation de matériaux et à promouvoir l'économie circulaire. Nous demandons la même chose à nos fournisseurs et sous-traitants. Nous achetons des produits durables, nous n'acceptons que le commerce équitable et nous veillons à impliquer les personnes éloignées du marché du travail.

    À l'instar des autres offices des eaux, nous nous engageons à atteindre l'objectif de neutralité énergétique du Green Deal d'ici 2025. Nous sommes partenaires des stratégies énergétiques régionales du Limbourg. L'accord sur les matières premières fixe pour les Pays-Bas l'objectif de devenir circulaires d'ici 2050. Pour l'office des eaux du Limbourg, les objectifs intermédiaires sont des achats 100 % circulaires d'ici 2023, des appels d'offres 100 % circulaires et une baisse de 50 % de l'utilisation de matières premières primaires d'ici 2030 .

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    Nous sommes un office des eaux innovant

    L'office des eaux du Limbourg sait que de nombreux défis liés à l'eau ne pourront pas être résolus dans les décennies à venir avec des mesures et des techniques standard. C'est pourquoi nous innovons constamment pour trouver des améliorations, de préférence en coopérant avec d'autres. Nous disposons d'un budget d'innovation que nous pouvons utiliser afin de financer des tests ou des projets pilotes pour explorer les idées prometteuses. La principale raison de poursuivre la recherche dans l'innovation : la valeur ajoutée pour la société dans son ensemble.

    Au cours de la période de programmation, nous allons tester en priorité des idées novatrices pour le réseau hydrographique de nos régions pilotes. Il s'agit de la région pilote Nord, du bassin Groote Molenbeek et de la région pilote Sud, la vallée de la Gueule. Nous continuons à développer des innovations dans plusieurs stations d'épuration dans les secteurs de l'épuration des eaux usées et de l'utilisation d'eau épurée.

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